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Partir travailler au Maroc.
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Partir travailler au Maroc.
Partir travailler au Maroc. Revenus professionnels : jackpot ou le salaire de la peur
Venir dépenser son argent ou prendre sa retraite au Maroc est une chose pour un Européen ou un Français, s’y installer et vivre au quotidien de son travail en est une autre, qui attire autant et de plus en plus de jeunes et de moins jeunes qui voient de plus en plus leur retraite s’éloigner.
L’attrait économique reste un facteur de décision allié bien souvent à un besoin d’autre chose, parfois exprimé par un “ras le bol” d’un contexte professionnel et socio-économique occidental.
Si certains pays émergents attirent les jeunes diplômés avec des salaires motivants et des conditions de vie alléchantes, attention de ne pas généraliser la situation mondialement. Le désir d’expatriation ne touche plus uniquement les cadres, envoyés comme par le passé par des sociétés mères couvrant le risque pour eux. L’heure est désormais aux engagements personnels. Les coopérants officiels ne sont d’ailleurs plus logés aux mêmes enseignes qu’hier. Les salaires et avantages, de même les notes de frais sans limite sont souvent d’une autre époque, ils voyagent désormais plus souvent en low cost...
Un pays qui manque de têtes paye en général très bien les demandeurs, mais les pays qui émergent n’attendent plus, de plus en plus ils forment en interne.
Le Maroc attire de plus en plus d’étrangers qui désirent y travailler, le pays étant ainsi devenu quasiment la banlieue de la France et de l’Europe, à quelques battements d’ailes d’avions qui desservent toutes les grandes villes du pays, permettant même à certains de passer la semaine et de rentrer au pays le week-end, en moins de temps que par une autoroute en France… Et
pour la grande majorité le désir est aussi de s’y fixer.
Mais le Maroc n’attend plus uniquement les grosses têtes de l’encadrement, il attire beaucoup de gens dans tous les domaines professionnels et à tous les niveaux. Ce qui change la donne quand devant le professionnel recruteur existe déjà sur place l’identique en sa version locale. Ce n’est pas tant le Maroc qui attire que l’Europe qui pousse les candidats, il faut le préciser. La crise en Europe et les perspectives forment une nouvelle vague d’immigration.
Une autre approche, moins de monopole, une concurrence et des règles plus strictes pas toujours très claires ou transparentes sur le plan des us et coutumes professionnels et sociaux, font que le nouveau venu qui s’imagine arriver en terre conquise se retrouve souvent dans des situations fragiles, à moins d’avoir son petit capital permettant de prendre un peu de recul et de patienter.
Beaucoup s’imaginent gagner plus au Maroc qu’en Europe. Ils confondent “made in France” avec tapis rouge marocain à l’arrivée. Effectivement si certains secteurs recherchent la “french touch” ou “european touch“, vecteur de qualité selon la niche commerciale et économique visée par les employeurs de ces secteurs, la plupart des postulants se retrouvent désormais devant des propositions et des grilles de salaires locales.
Des infirmières ou des sages-femmes françaises qui travaillent pour 3000 dhs par mois (273 euros net…), des employés dans l’hôtellerie qui gagnent 4000 ou 5000 dh (363 à 454 euros) mensuellement, voilà à quoi peuvent s’attendre les arrivants. Faut-il en plus que leurs compétences soient en manque sur place afin qu’ils puissent dans la transparence être recrutés officiellement via les organismes de l’Etat. Plus simple donc le cas d’un chef de cuisine française qui se justifie par les besoins d’un service étranger réel à apporter, que celui d’un serveur ou un maître d’hôtel par exemple.
Beaucoup d’entreprises marocaines accueillent d’un bon œil les candidatures étrangères, connaissant le sérieux des diplômes, des compétences, et la rentabilité professionnelle ou la compétitivité, facteur attendu par tout bon gestionnaire. Reste donc à conseiller aux candidats de posséder une bonne connaissance du pays et de savoir négocier ses compétences en fonction d’une réalité de terrain, ce qui souvent fait défaut à nombre de postulants.
Le jeune qui arrive seul pourra toujours s’en sortir professionnellement ; il se forgera toujours une bonne expérience s’il ne vise que sa découverte et ses seuls intérêts. Attention cependant si vous pensez arriver avec femme et enfant en terre promise, les conséquences aventurières ne se gèrent pas de la même manière ensuite financièrement. Garantissez-vous avant de venir la sécurisation effective des engagements et des conditions.
Par contre beaucoup de gens n’attendent pas de trouver sur place un emploi “sécurisant” comme dans la démarche classique en occident ; ils ne se positionnent pas comme demandeur, mais comme proposition devant les manques qui persistent dans ces pays émergents. Le Maroc est pour cela une petite terre promise pour des gens sérieux, et ce dans tous les secteurs, où effectivement ils peuvent vivre très honnêtement et à terme être gagnant dans leur choix, bien mieux qu’en Europe.
Le Maroc ou l’Afrique en général ont une image vue d’Europe, pour celui qui ne connaît pas le continent ; idem pour beaucoup d’Africains qui perçoivent encore la France comme à l’époque des Trente Glorieuses d’après-guerre. C’est souvent là que les choses se compliquent pour beaucoup et où les rêves peuvent s’échouer très rapidement. L’approche culturelle des autres pays est une chose qui réclame du temps, de la pratique de quelques années et parfois une certaine sagesse d’approche.
Et pour rappel, la qualité de vie s’inscrit dans un ensemble de choses au quotidien et non seulement à la suite des chiffres. Choses que l’on découvre avec le temps et les rencontres, des autres...
Philippe Delesalle, Fondateur du Groupement des ERM & MRE
http://www.categorynet.com/
Venir dépenser son argent ou prendre sa retraite au Maroc est une chose pour un Européen ou un Français, s’y installer et vivre au quotidien de son travail en est une autre, qui attire autant et de plus en plus de jeunes et de moins jeunes qui voient de plus en plus leur retraite s’éloigner.
L’attrait économique reste un facteur de décision allié bien souvent à un besoin d’autre chose, parfois exprimé par un “ras le bol” d’un contexte professionnel et socio-économique occidental.
Si certains pays émergents attirent les jeunes diplômés avec des salaires motivants et des conditions de vie alléchantes, attention de ne pas généraliser la situation mondialement. Le désir d’expatriation ne touche plus uniquement les cadres, envoyés comme par le passé par des sociétés mères couvrant le risque pour eux. L’heure est désormais aux engagements personnels. Les coopérants officiels ne sont d’ailleurs plus logés aux mêmes enseignes qu’hier. Les salaires et avantages, de même les notes de frais sans limite sont souvent d’une autre époque, ils voyagent désormais plus souvent en low cost...
Un pays qui manque de têtes paye en général très bien les demandeurs, mais les pays qui émergent n’attendent plus, de plus en plus ils forment en interne.
Le Maroc attire de plus en plus d’étrangers qui désirent y travailler, le pays étant ainsi devenu quasiment la banlieue de la France et de l’Europe, à quelques battements d’ailes d’avions qui desservent toutes les grandes villes du pays, permettant même à certains de passer la semaine et de rentrer au pays le week-end, en moins de temps que par une autoroute en France… Et
pour la grande majorité le désir est aussi de s’y fixer.
Mais le Maroc n’attend plus uniquement les grosses têtes de l’encadrement, il attire beaucoup de gens dans tous les domaines professionnels et à tous les niveaux. Ce qui change la donne quand devant le professionnel recruteur existe déjà sur place l’identique en sa version locale. Ce n’est pas tant le Maroc qui attire que l’Europe qui pousse les candidats, il faut le préciser. La crise en Europe et les perspectives forment une nouvelle vague d’immigration.
Une autre approche, moins de monopole, une concurrence et des règles plus strictes pas toujours très claires ou transparentes sur le plan des us et coutumes professionnels et sociaux, font que le nouveau venu qui s’imagine arriver en terre conquise se retrouve souvent dans des situations fragiles, à moins d’avoir son petit capital permettant de prendre un peu de recul et de patienter.
Beaucoup s’imaginent gagner plus au Maroc qu’en Europe. Ils confondent “made in France” avec tapis rouge marocain à l’arrivée. Effectivement si certains secteurs recherchent la “french touch” ou “european touch“, vecteur de qualité selon la niche commerciale et économique visée par les employeurs de ces secteurs, la plupart des postulants se retrouvent désormais devant des propositions et des grilles de salaires locales.
Des infirmières ou des sages-femmes françaises qui travaillent pour 3000 dhs par mois (273 euros net…), des employés dans l’hôtellerie qui gagnent 4000 ou 5000 dh (363 à 454 euros) mensuellement, voilà à quoi peuvent s’attendre les arrivants. Faut-il en plus que leurs compétences soient en manque sur place afin qu’ils puissent dans la transparence être recrutés officiellement via les organismes de l’Etat. Plus simple donc le cas d’un chef de cuisine française qui se justifie par les besoins d’un service étranger réel à apporter, que celui d’un serveur ou un maître d’hôtel par exemple.
Beaucoup d’entreprises marocaines accueillent d’un bon œil les candidatures étrangères, connaissant le sérieux des diplômes, des compétences, et la rentabilité professionnelle ou la compétitivité, facteur attendu par tout bon gestionnaire. Reste donc à conseiller aux candidats de posséder une bonne connaissance du pays et de savoir négocier ses compétences en fonction d’une réalité de terrain, ce qui souvent fait défaut à nombre de postulants.
Le jeune qui arrive seul pourra toujours s’en sortir professionnellement ; il se forgera toujours une bonne expérience s’il ne vise que sa découverte et ses seuls intérêts. Attention cependant si vous pensez arriver avec femme et enfant en terre promise, les conséquences aventurières ne se gèrent pas de la même manière ensuite financièrement. Garantissez-vous avant de venir la sécurisation effective des engagements et des conditions.
Par contre beaucoup de gens n’attendent pas de trouver sur place un emploi “sécurisant” comme dans la démarche classique en occident ; ils ne se positionnent pas comme demandeur, mais comme proposition devant les manques qui persistent dans ces pays émergents. Le Maroc est pour cela une petite terre promise pour des gens sérieux, et ce dans tous les secteurs, où effectivement ils peuvent vivre très honnêtement et à terme être gagnant dans leur choix, bien mieux qu’en Europe.
Le Maroc ou l’Afrique en général ont une image vue d’Europe, pour celui qui ne connaît pas le continent ; idem pour beaucoup d’Africains qui perçoivent encore la France comme à l’époque des Trente Glorieuses d’après-guerre. C’est souvent là que les choses se compliquent pour beaucoup et où les rêves peuvent s’échouer très rapidement. L’approche culturelle des autres pays est une chose qui réclame du temps, de la pratique de quelques années et parfois une certaine sagesse d’approche.
Et pour rappel, la qualité de vie s’inscrit dans un ensemble de choses au quotidien et non seulement à la suite des chiffres. Choses que l’on découvre avec le temps et les rencontres, des autres...
Philippe Delesalle, Fondateur du Groupement des ERM & MRE
http://www.categorynet.com/
Re: Partir travailler au Maroc.
[quote="admin"]Partir travailler au Maroc. Revenus professionnels : jackpot ou le salaire de la peur
Des infirmières ou des sages-femmes françaises qui travaillent pour 3000 dhs par mois (273 euros net…), des employés dans l’hôtellerie qui gagnent 4000 ou 5000 dh (363 à 454 euros) mensuellement, voilà à quoi peuvent s’attendre les arrivants. Faut-il en plus que leurs compétences soient en manque sur place afin qu’ils puissent dans la transparence être recrutés officiellement via les organismes de l’Etat. Plus simple donc le cas d’un chef de cuisine française qui se justifie par les besoins d’un service étranger réel à apporter, que celui d’un serveur ou un maître d’hôtel par exemple.[quote="admin"]
c'est vraiment mal payé
Des infirmières ou des sages-femmes françaises qui travaillent pour 3000 dhs par mois (273 euros net…), des employés dans l’hôtellerie qui gagnent 4000 ou 5000 dh (363 à 454 euros) mensuellement, voilà à quoi peuvent s’attendre les arrivants. Faut-il en plus que leurs compétences soient en manque sur place afin qu’ils puissent dans la transparence être recrutés officiellement via les organismes de l’Etat. Plus simple donc le cas d’un chef de cuisine française qui se justifie par les besoins d’un service étranger réel à apporter, que celui d’un serveur ou un maître d’hôtel par exemple.[quote="admin"]
c'est vraiment mal payé
méli- Modérateur
- Messages : 110
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 44
Localisation : 13
Re: Partir travailler au Maroc.
méli a écrit:
c'est vraiment mal payé
oui mais en attendant faut pas comparait la vie du Maroc avec la vie en France qui est plus élevé!
abdou- Messages : 32
Date d'inscription : 03/02/2012
Age : 49
Localisation : sud
Re: Partir travailler au Maroc.
abdou a écrit:
oui mais en attendant faut pas comparait la vie du Maroc avec la vie en France qui est plus élevé!
Je compare pas du tout, simplement je trouve que c'est vraiment mal payé, ilenfin, tout de même une infirmière payé à 232 euros c'est ridicule comment elle peut vivre payer son loyer, ses courses, il doit rien lui rester je pense que le niveau de vie est trés pas pour la classe moyenne
méli- Modérateur
- Messages : 110
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 44
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